Paroisse Notre-Dame-de-l'Annonciation

Nos églises

Notre-Dame-de-l'Annonciation

En 1673, le Père Pierre-Joseph-Marie Chaumonot fonde la première mission avec un groupe de Hurons. Le Père Chaumonot donne le nom de Lorette à sa mission à cause de sa dévotion à la Vierge de Loretto, en Italie. L’évêque de Québec, Mgr François de Montmorency Laval, érige une cure dans ce secteur en 1678 et un curé résident y est affecté en 1698. En 1722, on adopte définitivement le nom de l’Ancienne-Lorette.

La première chapelle est érigée en 1674. Entre 1719 et 1723, on construit cette fois une église en pierre. Cette dernière a été agrandie de façon significative entre 1835 et 1839 selon les directives Mgr Turgeon. En juillet 1904, un rapport de l’architecte Louis Ouellet et de l’entrepreneur maçon Louis Larose confirme que l’église nécessite des travaux structuraux importants. Le 7 mars 1906, l’archevêque (Mgr Bégin) accorde l’autorisation de reconstruire l’église.

Les dessins des architectes Ouellet & Lévesque sont choisis à la suite d’un concours institué entre les principaux architectes. Les travaux de construction débutent le 11 mai 1907 avec la mise en place des fondations. L’église est inaugurée le 12 octobre 1910.

L’église de Notre-Dame-de-l’Annonciation, avec ses 195 pieds (59 mètres) de longueur, 78 pieds (24 mètres) de largeur et 41 pieds (13 mètres) de hauteur au-dessus des lambourdes, est un édifice monumental pouvant accueillir environ         1 460 personnes dans la nef et les jubés.

Sainte-Monique

Grâce à la ténacité des francs-tenanciers des Saules, qui ont présenté une requête le 2 janvier 1944, dans laquelle ces derniers soulignent l’importance de la population de plus de 1000 personnes et leur éloignement de l’église-mère de l’Ancienne-Lorette et des églises de Saint-Malo et de Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette, le cardinal-archevêque Jean-Marie-Rodrigue Villeneuve, Oblat de Marie-Immaculée, décrète le 4 mai 1945 en la fête de Sainte-Monique, l’érection en paroisse autonome d’un territoire détaché des paroisses de l’Ancienne-Lorette et de Saint-Malo sous l’appellation de Sainte-Monique

En octobre 1945, un second décret du cardinal Villeneuve annexe à la paroisse un territoire de forme irrégulière du quartier Lebourgneuf. Le 29 mai 1944 l’abbé Antoine Masson arrive comme premier curé de cette nouvelle paroisse. composée de 1100 paroissiens.En avril 1960 un décret de monseigneur Maurice Roy détache un important territoire à l’est du boulevard Neuvialle, où habite à cette époque 319 familles, pour l’inclure dans la nouvelle paroisse de Saint-François-Xavier de Duberger. Toutefois, la paroisse Sainte-Monique conserve le secteur nord-est, désigné comme Lebourgneuf.

Au mois de juin 1945, un décret signé par le cardinal détermine l’emplacement de la future église, qui sera érigée sur un terrain appartenant à Jacques Dion, avec le prolongement sur celui d Uldéric Savard, auquel s’ajoutera par la suite un terrain donné par Jean-Baptiste Verret. La première messe est célébrée le 10 juin 1945.

Le concept même de l’église est déjà arrêté : l’édifice sera construit en pierre, sans aucune colonne et avec un soubassement. Par la même occasion, le choix de l’architecte porte sur René Blanchet de Québec.

Au printemps 1949, l’édifice surmonté d’un court campanile et d’une croix est complètement terminé. Le 19 décembre 1949 l’abbé Masson emménage dans le nouveau presbytère construit sur un terrain adjacent à la crypte. En 1950 monseigneur Maurice Roy procède à la bénédiction de la crypte et du presbytère.

En 1958 les paroissiens de Sainte-Monique voient enfin s’ériger une église parementée de pierres dont le style selon les plans de l’architecte René Blanchet, rappelle celui de Dom Belleau. Monseigneur Lionel Audet, évêque auxiliaire de Québec préside à sa bénédiction le 4 mai 1958.

Saint-François-Xavier

L’érection canonique de la paroisse de Saint-François-Xavier de la Ville de la Petite-Rivière a été décrétée le 14 avril 1960 par Mgr Maurice Roy, archevêque de Québec. Les quelque 300 familles sur le territoire de la Ville de la Petite-Rivière appartenaient à l’époque pour quelques-unes à la paroisse de Notre-Dame-de-Pitié et pour la plupart à la paroisse de Sainte-Monique. Les premiers marguilliers de la nouvelle paroisse sont élus le 31 mai 1960. En octobre 1961, le Conseil de fabrique fait l’achat d’un terrain dans le quadrilatère formé par les rues Darveau, Lemieux, Labrecque et Père-Lelièvre. Le 8 février 1967 marque la signature du contrat de construction de l’église avec la compagnie Paradis et Nicole pour la somme de 400 000,00 $ ; la première pelletée de terre est effectuée le 12 mars suivant. La messe inaugurale dans la nouvelle église a eu lieu le 4 novembre 1967.

Église et presbytère
L’architecture de l’église aux allures modernes a été adaptée au renouveau liturgique qui repose sur une participation accrue des fidèles. C’est ainsi que l’église est de forme rectangulaire, sans transept avec clocher à l’arrière, des grandes portes vitrées, le recouvrement en stuc et le pignon découpé de motifs géométriques.

Comme la majorité des bâtiments religieux de l’époque de la Révolution tranquille, l’église et le presbytère sont contigus. Ce lien physique symbolise l’union de la vie spirituelle (l’église et la cérémonie) et de la vie paroissiale (le presbytère et ses services).

L’église de Saint-François-Xavier a une capacité maximale d’accueil de 768 places assises. Au cours des dernières années, des modifications ont été apportées à l’arrière de l’église de manière à pouvoir offrir plus d’espace aux personnes présentes lors de l’accueil pour des baptêmes, des funérailles, etc.